vendredi 5 mars 2010

350 000 idées géniales en 2009 !?

L'idée géniale n'existe pas! Dans géniale, il y a génie et il y a peu de génies...

Par contre, il y a beaucoup d'entreprises créées, encore 350 000 en 2009.
Donc... comme il n'a y a surement pas eu 350 000 idées géniales en 2009, on peut considérer qu'on n'a pas besoin d'une idée géniale pour se lancer! De quoi avons-nous alors besoin ?
  •           D’un peu de folie, la sienne ou celle d’un pote
  •           D’un peu de culot
  •           De beaucoup d'enthousiasme
  •           De quelques euros de côté
  •           D’un toit ("merci maman, merci papa!")
  •           Ah oui, d’une idée, aussi simple soit-elle, elle doit répondre à un besoin. Pour ceux qui veulent devenir riches et célèbres, elle devra répondre au besoin de milliers de personnes ! Pour les autres un peu moins ambitieux, il suffit de trouver un couple idée / marché !
  •           D’être capable de mettre en œuvre cette idée -> Compétence / investissement nécessaire pour faire démarrer le business!

jeudi 4 mars 2010

l'entrepreneur est ROIste!

Créer une société est un investissement. Un entrepreneur est ROIste ;-{) , c'est-à-dire qu’il espère un retour sur son investissement ! Pourtant, ce retour n’est pas uniquement  financier, l’investissement doit être créateur de valeur dans tous les sens du terme.

En clair, la réussite d’une expérience entrepreneuriale ne se mesure pas seulement aux nombre d’euros qui ont terminé dans la poche du fondateur. Car la valeur créée pour l’entrepreneur est bien supérieure à cela. Au four et au moulin, l’entrepreneur acquiert des compétences dans tous les domaines : juridique, comptable, commercial, financier, marketing, communication, RH… Il côtoie des experts dans chacun de ces domaines et emmagasine de l’information.

Un entrepreneur pourra sans problème s’il le souhaite retourner sur le marché du travail et valoriser son  expérience entrepreneuriale. Pourtant, il ne le fera que s’il a besoin d’argent.

En effet, « last but not least », l’entrepreneur côtoie d’autres entrepreneurs et évolue au plus proche de l’innovation. Il dispose de information avant le marché, il a donc la possibilité d’anticiper les futurs besoins ! Plus clairement, l’entrepreneur est opportuniste dans le bon sens du terme. Grâce à sa position privilégiée sur le marché, il peut profiter des opportunités et participer à de nouveaux projets ambitieux et excitants!

En fait la première expérience entrepreneuriale est le processus de sélection pour devenir membre d’un club très fermé, celui des opportunistes (au bon sens du terme), celui de ceux dont la vie est régie par les nouvelles opportunités.
A 25 ans, ça vaut le coup d’essayer…